Quand les photons dansent
Langage silencieux, la couleur, qui parle directement à notre âme, trouve son origine dans un phénomène vibratoire. A la fois onde et particule, les photons incarnent la dualité étrange du monde quantique, et vont, en interagissant avec la surface des objets, révéler le monde qui nous entoure.
Particules pleines de mystère, capables de voyager aux confins de l’univers, chacune porte une fréquence unique qui détermine la couleur que nous voyons.
Dans une chorégraphie invisible, une valse incessante, tels les fuseaux de la dentellière , les photons dansent et dessinent les contours du monde visible. Ils rebondissent, se dispersent, se fondent, donnant aux couleurs leur intensité et aux ombres leur profondeur. Les surfaces absorbent, réfléchissent ou diffusent ces grains de lumière, qui, architectes invisibles de notre perception visuelle, transforment l’énergie pure en expérience sensorielle.
Mélodie de lumière et matière
Couleur et lumière sont indissociables, la première n’existe que lorsqu’elle est révélée par la seconde. Sans lumière, la couleur reste latente, une potentialité non réalisée. Ces deux éléments se complètent et vivent en symbiose. En collaboration avec la lumière, la couleur, qui façonne notre perception, donne vie aux formes, profondeur aux espaces, intensité aux sentiments. Sans lumière, les couleurs se fondent en une infinité de nuances monochromes privées des éclats vibrants qui enrichissent notre vision.
L’éventail des ondes
L’univers des couleurs s’étend bien au delà de ce que l’œil humain peut percevoir, le spectre des ondes allant de l’infra rouge à l’ultra violet en un continuum de fréquences où chaque longueur d’onde raconte une histoire différente. Ce que nous appelons couleur n’est qu’une infime fraction de ce vaste océan de vibrations, une parenthèse au sein de mondes électromagnétiques en interaction invisibles à nos yeux mais pourtant bien présents.
Vu par des récepteurs sensibles aux rayons X, notre réalité serait bien différente. Au dessin précis des contours extérieurs s’ajouteraient les structures internes dévoilant le caché, révélant les couches profondes de la réalité qui échappent à notre perception habituelle.
La couleur est un fragment d’un langage plus vaste, une invitation à explorer et comprendre un peu les dimensions infinies qui se cachent derrière ce que nous percevons comme « le réel ».
To be continued …